Billet d’humeur,

le 29 octobre 2022

Étant confiné à cause du COVID-19, je suis attentif à ce qui se passe autour de moi et particulièrement au bruit.

S’il existe une réglementation préfectorale qui autorise, ou pas, les activités bruyantes journalières dans l’espace public, il n’en est pas de même évidemment, du bruit des avions.

Un arrêté préfectoral 2009-297 précise et limite, les horaires au cours desquels les habitants peuvent se livrer à des activités bruyantes et gênantes, pour le voisinage et ce, pour tous les jours de la semaine. Quand je dis jour, on ne précise pas la nuit puisque les horaires autorisés ne sont que dans la période diurne

Comment se fait-il qu’aucune réglementation précise ne demande aux avions de cesser leurs activités au-dessus de nos têtes pendant l’heure du repas alors que l’arrêté préfectoral cité plus haut indique une pause prandiale de 12h à 14h voire 14h30 ?

Plus grave, toute une série d’activités bruyantes sont sorties du champ de l’arrêté pour être considérées, à part !

Y-a-t-il des activités qui sont privilégiées par rapport aux autres ou plus importantes, l’aéronautique est-elle si utile à l’économie régionale/ nationale/ mondiale, qu’on ne peut pas lui demander la même chose qu’on demande au plombier du coin, à l’entreprise de travaux publics, à un voisin, de cesser les bruits qu’ils ont besoin de faire pour pouvoir exécuter des travaux qui leur sont importants ?

Alors que les avions continuent leur manège incessant au-dessus de nos têtes sans pour autant être inquiétés de quoi que ce soit, par qui que ce soit !

Où est la justice dans tout cela ?

Marcel Boyer

Président de l’AREC

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