Pourquoi l’AREC ?
Parce que Roissy.
Préambule
Nous présentons ci-dessous un résumé des raisons qui nous font exister, ce qui n’est pas une fin en soi bien sûr.
Nous pourrions faire autre chose pour passer le temps libre, mais le citoyen est bien obligé de se défendre et d’établir des contre-pouvoirs face à des administrations à qui il délègue ses pouvoirs mais pas pour faire n’importe quoi.
C’est donc une tâche d’utilité publique malheureusement à posteriori que nous réalisons.
Nous ne ferons pas fermer Roissy, (sait-on jamais?) mais par des pressions constantes dans la forme et la durée nous maîtriserons un type de nuisance qui peut l’être.
Cette nuisance n’est pas propre à Roissy, dans le monde entier ces problèmes se posent.
Ce n’est pas pour rien que l’OACI établit des normes, que les
constructeurs de moteurs et d’avions et les gérants des aéroports dépensent autant d’énergie à réduire les pollutions de cette industrie, avec quand même une petite arrière pensée, c’est que cela permette à celle-ci de se développer.
C’est donc un rapport de force qui est en jeu comme dans toute relation humaine.
Présentation des faits
L’AREC s’intéresse principalement à la réduction des gênes sonores induites par le trafic aérien de Roissy, ceci dans le secteur Nord-Ouest de cet aéroport.
Ceci est matérialisé par la carte qui présente la zone concernée par l’AREC, avec la visualisation des routes de départ vers l’ouest.
Départs vers l’ouest : (voir traces radar de 2004) Sans entrer dans les détails, il y a trois routes principales pour les passages dans cette configuration des départs.
Une route qui à partir des décollages du doublet Nord ( pistes 1 et 3 ) va vers le Nord, elle concerne les aéronefs à destinations de l’atlantique nord, la Grande Bretagne, le nord de l’Europe. Certains appareils retournent vers l’Est en effectuant une boucle au dessus du nord de la plaine de France.
Sur cette route, le nombre de passages par 24 heures tous types d’aéronefs confondus, est en moyenne de 250 à 300.
Deux routes vers l’Ouest concerne les appareils les plus bruyants destinés au sud mais qui ne peuvent pas, par décence pour la vallée de Montmorency monter dans l’axe des pistes , elle est appelée trajectoire « Plaine de France », mais en fait se scinde en deux au niveau d’Ecouen. Le nombre de passages est en moyenne de 80 par 24 heures.
Depuis quelques temps, sont observés des départs du doublet sud ( pistes 2 et 4) qui, après être montés dans l’axe, effectuent un virage par la droite, donc au dessus de la plaine de France pour rejoindre le secteur EST. Ces passages sont à une altitude élevée.
Arrivées et atterrissages vers l’Est : (voir traces radar de 2004) Dans ce cas, les passages se font sur le Nord ( branche vent arrière ) et l’Ouest ( interception des axes ILS ) de la zone.
Dans l’Ouest de la zone, certains passages se font au minimum d’altitude ( 3000 pieds AMSL, soit à des altitudes sol plus basses qui dépendent de la hauteur du terrain ) et cela arrive également au milieu de la nuit.
Pour les communes d’Ecouen, Ezanville et Villiers -le-bel qui sont sous l’axe ILS, les nuisances sont propres à ce type d’approche.
Nota: Dans un futur proche, ( mi 2005) la piste d’atterrissage du doublet nord sera celle située le plus au nord et donc décalée de 380 mètres vers le centre des communes d’Ecouen, Ezanville.
Actuellement, une tour de contrôle supplémentaire est en construction pour contrôler ces pistes.
Dans ce cas qui occupe environ 40% du temps, Le nombre moyen des passages est de 300 par jour. En heures de pointe c’est un passage toutes les minutes et quelques secondes.
nous subissons globalement chaque année :
Sur les routes Nord ; 75.000 passages,
Sur les routes Ouest ; 8.500 passages.
Ceci pollue environ 25 communes totalisant 35.000 habitants de la plaine de France et de ses environs.
Nous avons actuellement plus de 700 (en 2011) adhérents et naturellement nous acceptons les personnes qui veulent défendre au mieux leur tranquillité.
Sachez que le doublet des pistes Nord va être pleinement actif en 2005 avec une croissance du trafic après la baisse due au 11 septembre 2001.
Le trafic maximum potentiel de Roissy pourra donc être rejoint petit à petit.
En janvier 2004 seule la piste n°1 (09R/27L) est en service pour les atterrissages et les décollages.
Préoccupations permanentes de l’AREC :
- Diminution du nombre de survols,
- Diminution de la gêne sonore par l’emploi d’avions récents,
- Réduction et même arrêt du trafic de nuit (22 heures/6 heures) et particulièrement des gros porteurs (B747) qui décollent à pleine charge,
- Étude de l’évolution des trajectoires dans les deux plans,
- L’élimination des avions bruyants du type « chapitre 2″, a été fait au début 2002. Ceci s’est ressenti au niveau du trafic sur la trajectoire « Plaine de France », le trafic a diminué et le niveau de bruit a baissé.
Nota 2: Les progrès technologiques qui permettent de réduire le niveau de bruit intrinsèque des avions les plus récents ne doivent pas être compensés par une augmentation du trafic mais servir la tranquillité des riverains.
Le progrès technique doit servir aux riverains!!!