Rappelons tout d’abord la définition du sigle AREC :
Association pour le Respect de l’Environnement et du Cadre de vie.

L’AREC a aujourd’hui plus de 40 ans d’existence.

C’est en effet en MAI 1978 que quelques habitants de Montsoult et de quelques communes voisines, effrayés par les décisions qui venaient d’être prises au sujet de la trajectoire dite « TRAJECTOIRE DE LA PLAINE DE FRANCE », décident de constituer une association contre le bruit des avions. Lors de la première assemblée générale, le 29 septembre 1978, (350 participants), les statuts sont définis. Ils seront enregistrés en sous-préfecture le 30 novembre 1978.

Cette nouvelle trajectoire est, en fait, destinée à être empruntée par les avions LES PLUS BRUYANTS, au décollage face à l’Ouest. Sont principalement survolés les secteurs de MOISSELLES, ATTAINVILLE, MONTSOULT, BAILLET, VILLIERS ADAM, MERIEL, etc…. jusqu’alors épargnés.

En respectant cette procédure, les avions doivent « faire un détour », en quelque sorte emprunter une « déviation » comme cela se passe en voiture lorsque les travaux de voirie l’imposent. Là s’arrête la comparaison car, si dans le cas des déviations routières la mesure est levée à la fin du chantier, dans le cas de la déviation aérienne la procédure est toujours en vigueur !

Voilà pourquoi l’AREC continue à réclamer la réduction des nuisances 22 ans après sa création. Mais les nuisances de la Plaine de France ne concernent pas uniquement cette trajectoire vers l’Ouest ; les habitants de la trajectoire Nord, dans les communes de BELLOY, VILLAINES, SAINT MARTIN DU TERTRE, VIARMES, NOISY, etc…. subissent, également, le même sort mais cette fois avec la gamme complète, les bruyants … et les autres et cela de jour comme de nuit.

Après une période de forte activité dans les années 80, l’AREC a constaté une relative amélioration fin 80 début 90, due à la disparition progressive de certains avions très bruyants (du chapitre 1).
Mais en octobre 95, nouvelle alerte, on parle de doubler la capacité de l’aéroport de ROISSY qui passerait à 4 pistes au lieu de 2. On nous parle, alors, d’une limitation à 55 millions de passagers à l’horizon 2015 (pour 28 millions en 95).

La suite des événements nous a fait découvrir la triste réalité avec un doublement du nombre de passagers non pas en 20 ans mais en 8 ou 9 ans !

Alors, dès la fin de 95, l’AREC a intensifié son action pour tenter de préserver notre cadre de vie. C’est ainsi que l’AREC a maintenu et renforcé sa participation aux différentes commissions aussi bien au niveau régional (Préfecture de Région) qu’au niveau départemental (Conseil Général) sans oublier les nombreux contacts avec ADP et plus récemment avec l’ACNUSA.

Si l’AREC a toujours tenu à être présente partout où se décident les mesures qui concernent le trafic de ROISSY c’est tout simplement en application de l’adage « les absents ont toujours tort » En clair, si l’on veut défendre notre environnement il ne faut surtout pas pratiquer la politique de la chaise vide.